L’origine du mal, Ba’al Shem Tov, Motsaei Shabat Béréshit

Shavoua Tov,

Voici pour bien commencer cette année (même si un mois s’est déjà écoulé) avec ce Shabbat Béréshit, un petit Dvar Tora au nom du Ba’al Shem Tov (Tsavaa 15b).

« וַיַּרְא אֱלֹהִים אֶת-כָּל-אֲשֶׁר עָשָׂה, וְהִנֵּה-טוֹב מְאֹד – Dieu examina tout ce qu’il avait fait c’était éminemment bien »

On peut se demander comment est-il possible que tout au long de la création, Hashem trouve que ce qu’il a fait est « bien – tov », en plus, le sixième jour il est dit que vraiment tout ce qu’Il avait fait était bien  » אֶת-כָּל-אֲשֶׁר עָשָׂה – tout ce qu’il avait fait », or dans Dévarim (30:15) il est dit: « רְאֵה נָתַתִּי לְפָנֶיךָ הַיּוֹם, אֶת-הַחַיִּים וְאֶת-הַטּוֹב, וְאֶת-הַמָּוֶת, וְאֶת-הָרָע – Vois, je te propose en ce jour, d’un côté, la vie avec le bien, de l’autre, la mort avec le mal ». D’où vient donc ce mal qu’à priori Hashem n’a pas créé.

En fait, il est une manière d’expliquer le mal en ce monde comme étant originellement bien, mais pas le bien ultime, plutôt une catégorie inférieure du bien, la partie la plus basse, mais toujours bien. Comme ceci Hashem l’a créé, bien et non mal. Par contre si l’homme s’en sert de la mauvaise manière il devient mal.

Pour illustrer cet enseignement le Ba’al Shem Tov nous donne un exemple: le balai. Ce n’est pas un objet de grande valeur, mais son utilisation est du domaine du bien, grâce à lui, la maison est propre. C’est un bien de catégorie inférieure. Par contre si on l’utilise pour frapper son enfant qui a fait des bêtises, il devient complétement mal.

Hashem nous a mis dans un monde plein de différentes choses, des plus spirituelles au plus matérielles, chacune avec son degrés de bien, tant qu’on les utilise à bon escient. Mais si ‘has véshalom on détourne le bon usage alors nous créons le mal nous-même.

Qu’Hashem nous guide sur Son chemin de « bien » pour cette année et toutes les autres à venir, Amen.