•Ben Ish Hai Quotidien• du 30/05/2015

וּבְיוֹם, הָקִים אֶת-הַמִּשְׁכָּן
Or, le jour où l’on eut érigé le tabernacle…

De ce passouk, Abayé (dans la Guémara Shvouot 15b) apprend qu’on ne montait pas le Mishkan la nuit mais seulement le jour. La raison en est que le Mishkan représente une proximité ultime entre Hashem et le peuple d’Israel, et cette proximité ne peut se construire que le jour, car la nuit et l’obscurité représente l’exil et l’emprise des forces du mal tandis que le jour représente la lumière de la Guéoula. Ce passouk vient donc aussi nous enseigner de ne pas essayer de provoquer les événements et d’essayer de reconstruire le Beth Hamikdash pendant l’obscurité de l’exil, mais d’attendre la venue de Mashia’h et la lumière de la Guéoula, là où il sera enfin possible de retrouver cette proximité avec Hashem que l’on a eu grâce aux deux Beth Hamikdash et le Mishkan. Bimhéra Béyaménou Amen
(על פי בן יהוידע – שבועות טו ב)

– Sache, que même si ces halachot ne sont pas très courantes quand les gens sont chez eux dans leur foyers, il faut quand même les apprendre et les savoir car elles sont nécessaires en cas de voyage ou de déplacement ou quand on a des employés de maison non-juifs.
– Un ner allumé par un non-juif, de par chez lui, même s’il l’avait allumé d’un ner d’un juif, sera interdit pour faire la béracha de Méorei Haesh, car on craint qu’il ait été allumé en l’honneur de l’Avoda Zara. Cependant on pourra permettre dans le cas d’un musulman car, il est connu qu’ils n’ont pas d’Avoda Zara et qu’il reconnaissent l’unité d’Hashem.
(על פי מקבציאל – פר’ ויצא – שנה ב’ – הלכות לב – לג)


Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.

Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,

ת.נ.צ.ב.ה

•Ben Ish Hai Quotidien• du 29/05/2015

דַּבֵּר אֶל-אַהֲרֹן וְאֶל-בָּנָיו לֵאמֹר, כֹּה תְבָרְכוּ אֶת-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל: אָמוֹר, לָהֶם
Parle ainsi à Aharon et à ses fils: Voici comment vous bénirez les enfants d’Israel; vous leur direz…

La Guémara dans Sotah (38a) nous explique que du mot « Ko – voici comment », on apprend qu’il faut être face aux Cohanim pendant la bénédiction, et que ceux qui sont sur les cotés ou derrière ne la reçoivent donc pas. Par contre, ceux qui sont déjà aux champs (la journée de travail officielle débutait dès le lever du soleil, et les ouvriers priaient en travaillant) et qui ne peuvent pas être présents, peu importe leur endroit ou leur orientation face aux Cohanim, eux, la reçoivent, car ils sont « Anoussim – contraints et forcés ». Seulement une question se pose, même s’il est compréhensible qu’une personne contrainte ne peut pas être punie si elle fait une aveira ou si elle ne fait pas une mistva, mais de là à aller jusqu’à récompenser la personne malgré l’absence d’action, cela nécessite un éclaircissement.
La réponse réside dans la différence fondamentale qui existe entre les affaires humaines et les affaires célestes. Les premières se règlent à l’aide de la justice et de la rigueur, et il est donc normal que celui qui ne vient pas travailler ne reçoive pas salaire, par contre les affaires célestes se règlent à l’aide de la miséricorde et de la bonté, et c’est pour cela que la personne qui voulait faire une mitsva et qui en a été empêchée est considérée comme l’ayant faite. Mais il y a une condition pour cela, afin de parvenir à un traitement par bonté et miséricorde, il faut soi-même servir Hashem avec amour et non juste par crainte.

Il en ressort, que les ouvriers aux champs ne reçoivent la bénédiction que s’ils servent Hashem avec amour, et c’est pour cela qu’ils sont mieux placés que ceux qui sont à la prière mais qui restent derrière ou sur les côtés.
(על פי בניהו – ראש השנה – לח א)

– C’est un beau minhag que de pré-allumer la mèche des nérot de Shabbat afin qu’elles soient roussies et qu’ells prennent bien au moment de l’allumage. Il est bon que ce soit le mari qui s’en charge pour participer à la mitsva de l’allumage.
– On fera attention à allumer avec des mèches et des combustibles qui brûlent très bien et qui n’ont pas besoin d’être touchés ou rectifiés après allumage de peur de le faire pendant le Shabbat et de faire l’Aveira de Mav’ir – allumer du feu.
(על פי מקבציאל – שנה ב’ – פר’ נח – הלכות כז-כח)


Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.

Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,

ת.נ.צ.ב.ה

« La grandeur de l’homme », un nouveau cours sur le site du Collel Shaarey Kedousha – Parashat Nasso 5775

בס »ד

Jeudi, 28 mai, 2015

יום ה’, י’ בסיון, תשע »ה

Bonjour à tous, שלום לכולם.

Cette semaine nous vous proposons un nouveau cours sur la Parashat Nasso 5775:

Ainsi que les anciens cours:

Col Touv et Shabbat Shalom à tous.

•Ben Ish Hai Quotidien• du 28/05/2015

שָׁלוֹם רָב, לְאֹהֲבֵי תוֹרָתֶךָ; וְאֵין-לָמוֹ מִכְשׁוֹל
Une grande paix attend ceux qui aiment ta Torah, et pour eux point d’embûche.

Il est connu que ceux qui font des remontrances et ramènent leur prochain dans le droit et saint chemin de la Torah sont appelés les אֹהֲבֵי תוֹרָתֶךָ – amoureux de la Torah. (Ceci, évidement en respectant les critères requis par la Torah, car la remontrance peut facilement devenir une Aveira, mais ce sujet sera traité ailleurs). Par contre ceux qui ne font pas les remontrances qu’ils devraient faire, de part leur fonction (parents, enseignants, rabbin, etc.), et laissent leur prochain enfreindre les règles de la Torah, ne sont pas des amoureux de cette même Torah, mais ils lui préfèrent l’amour des hommes, et c’est pour cela qu’ils ne les reprennent pas, pour garder l’amour présent entre eux. Leur punition est le מִכְשׁוֹל – l’embûche ou la cause de la chute, c’est un mot employé comme dans Vayikra (26:37) « וְכָשְׁלוּ אִישׁ-בְּאָחִיו –  et ils trébucheront l’un sur l’autre » et la Guémara (Sanhédrine 27b) nous explique que le verset veut dire qu’ils paieront les uns pour les fautes des autres. Et pourquoi? Car justement ils auraient du se faire des remontrances et s’entraîner les uns les autres à s’améliorer et à abandonner le mauvais chemin, mais en ne les faisant pas, ils se sont créé un lien d’amour et d’amitié qui devient un lien de complicité et qui permet d’accuser untel pour les fautes de son ami.
Mais le vrai amour du prochain, celui qui passe d’abord par celui de la Torah et de l’Emounah que ses règles sont la meilleure chose possible pour l’homme, et que donc, si on aime vraiment son prochain, il ne faut pas avoir peur de lui faire les remontrances et les rappels qui le garderont de la punition. Et ceux qui aiment la Torah et qui font ce travail, ceux-là recevront שָׁלוֹם רָב – une grande paix, la vrai paix et la vrai union, celle avec Hashem et sa Torah et celle avec son prochain.
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פרשת נשא)

– Il est expliqué dans la Guémara et les Poskim que le vin, bien qu’il est secondaire (Tafèle) au pain, et qu’avec Birkat Hamazon on se rend quitte de la bénédiction d’après le vin. Cependant pour la bénédiction d’avant de le boire, même si on mange du pain en ayant fait Motsi et qu’on le boit au cours de ce repas, on devra faire la béracha de « Boré Péri Haguéfen ». Et ce, car on voit que pour le kidoush, brith mila, mariage, séder de pessa’h, birkat et havdala on doit faire cette béracha sur du vin, même si on a aucune envie d’en boire. C’est ce qui lui confère cette importance et qu’il ne devient pas secondaire au pain pour la béracha d’avant la consommation.
– La raison pour la quelle il est plus important que le pain pour la première bracha est que dans les cas ou ont fait cette bracha sur un verre de vin lors des événements sus-cités l’obligation d’amener le verre de vin est justement pour la première bracha elle-même. Par contre pour la dernière bracha, on en sera quitte avec le birkat hamazone, car le vin bu en cours de repas est pour « faire passer » les aliments et partie intégrante du repas, et c’est pour cette raison et parce qu’ils n’ont pas la même importance que le vin que les autres boissons qu’on amènera au cours du repas seront quitte et de la dernière béracha et de la première.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת נשא – הלכה א)


Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.

Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,

ת.נ.צ.ב.ה

•Ben Ish Hai Quotidien• du 22/05/2015

אִישׁ עַל-דִּגְלוֹ בְאֹתֹת לְבֵית אֲבֹתָם, יַחֲנוּ בְּנֵי יִשְׂרָאֵל: מִנֶּגֶד, סָבִיב לְאֹהֶל-מוֹעֵד יַחֲנוּ
Rangés chacun sous sa bannière, selon les signes, d’après leurs maisons paternelles, ainsi camperont les enfants d’Israël; c’est en face et autour de la tente d’assignation qu’ils seront campés.

On peut voir dans ce passouk une allusion à la manière de pratiquer la Torah et les Mitsvot. Il est évident qu’il faut respecter les ordonnances, positives et négatives et qu’il faut les étudier, sinon il est impossible de les connaitre et de les respecter. Nous avons donc, l’étude de la Torah et le respect des Mitsvot, mais le troisième élément pour former la perfection est la Sim’ha, car sans joie dans la Torah et les Mitsvot, elles perdent toute leur valeur, comme on le voit dans les malédictions de Ki-Tavo (Devarim 28:47): תַּחַת, אֲשֶׁר לֹא-עָבַדְתָּ אֶת-יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, בְּשִׂמְחָה, וּבְטוּב לֵבָב–מֵרֹב, כֹּל – Et parce que tu n’auras pas servi Hashem, ton Dieu, avec joie et contentement de cœur, au sein de l’abondance.
On a déjà expliqué que les mots Otot – les signes peuvent se lire Otiot – les lettres et Beth Avotam – la maison de leurs pères peut se lire les noms de leurs pères. Et de ce passouk on comprend qu’il y a aussi une allusion à ce concept dans les nom des patriarches. En effet, Avraham, dont la valeur numérique est de 248, comme les ordonnances positives représente donc le respect des Mitsvot. Yaakov lui représente l’étude de la Torah, car l’étude de la partie dévoilée de la Torah se représente par le croisement des noms Adnout et Havaya (c’est-à-dire א-י-ד-ה-נ-ו-י-ה) dont la valeur numérique est 91, tandis que l’étude de sa partie cachée se représente par le croisement des noms Havaya et Adnout (י-א-ה-ד-ו-נ-ה-י) qui a donc la même valeur de 91. Et les deux, ont celle de 182 comme le nom Yaakov. Il nous reste Ytshak, dont la signification littérale de son nom signifie rire et que Onkélos traduit par la joie.
On voit donc comment ce passouk nous enjoint d’aller chercher dans les noms des Avot les trois composants d’une Avoda parfaite.
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת במדבר)

– Dans une ville ou il y a un érouv on pourra porter sans restriction (si ce n’est le mouktsé, évidement), par contre si on sort de la ville ou s’il n’y en a pas, on ne pourra porter que ce qui est nécessaire pour maintenant. On ne pourra pas aller en promenade avec en poche des choses qu’on aura besoin qu’au retour, par exemple le sidour pour min’ha ou une clef de coffre qu’on aurait pu cacher chez soi.
– Un couteau ou des couverts, si on ne sort pas pour manger, certains interdisent, mais d’autre permettent au cas où on trouverait de quoi manger et on en aurait besoin. Il vaut donc mieux être ma’hmir (plus rigoureux) et s’abstenir. La montre par contre est nécessaire en tout temps, il n’y aura pas d’interdit à la porter le Yom Tov, même sans érouv.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת במדבר – הלכה ט)


Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.

Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,

ת.נ.צ.ב.ה

•Ben Ish Hai Quotidien• du 21/05/2015

אִישׁ עַל-דִּגְלוֹ בְאֹתֹת לְבֵית אֲבֹתָם, יַחֲנוּ בְּנֵי יִשְׂרָאֵל: מִנֶּגֶד, סָבִיב לְאֹהֶל-מוֹעֵד יַחֲנוּ
Rangés chacun sous sa bannière, selon les signes, d’après leurs maisons paternelles, ainsi camperont les enfants d’Israël; c’est en face et autour de la tente d’assignation qu’ils seront campés.

Pour expliquer ce passouk, il faut savoir que le peuple d’Israel subsiste dans ce monde grâce au nom « El », qui est un nom de bonté et de miséricorde, comme il est dit (Téhilim 52:3) חֶסֶד אֵל, כָּל-הַיּוֹם – La bonté de Dieu ne se dément jamais. Et c’est ce nom qui repousse et nous protège des forces du Din – le jugement, comme il est dit (Téhilim 7:12): וְאֵל, זֹעֵם בְּכָל-יוֹם – « El » fait sentir sa colère tous les jours. Comment le nom de « El » se retrouve associé à la colère, c’est qu’il doit de par sa bonté et sa miséricorde essentielle repousser les forces du Din qui elles, sont de la colère.
C’est de par la nature de ce nom Divin, qu’Hashem l’a apposé à la fin du nom d’Isra-EL son peuple, et également le nom « Elohim » qui représente les forces du jugements, est adouci par le préfixe « El ». Et ce nom se retrouve aussi dans les premières lettres des Pères, Avraham c’est le Alef, Ytshak, Yaakov-Israel ce sont trois Youd qui font Lamed. On obtient « El ». Et le nom d’un homme c’est aussi ce que l’on appelle sa maison dans le sens de son patrimoine familiale , comme quand on dit « la maison d’Israel ou la maison de Lévy ». C’est ce que l’on voit ici dans ce passouk: « selon les signes (Ottot), d’après leurs maisons paternelles » lis-le plutôt « selon les lettres (Otiot), d’après le nom de leur pères), c’est le nom « El » qui ressort du nom des Avot. Et c’est grace à ce nom qu’ils peuvent camper autour du Ohel Moed – la tente d’assignation, car son nom « Ohel » représente les 5 ‘Hassadim, forces de bonté, en écrivant Ohel Hé-Alef-Lamed (Hé – El, cinq forces de bonté) à la place de Alef-Hé-Lamed. Et on l’appelle Moed, qui représente les 5 forces de rigueur, car elles viennent du nom Elohim qui avec ses 5 lettres peut s’écrire de 120 combinaisons, comme la valeur numérique de Moed. Et c’est ce nom « El » qui vient des lettres des noms de leur père, qui leur permet de camper autour des forces de jugement et de rigueur sans crainte, grâce à sa bonté et à sa force d’adoucir les rigueurs.
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת במדבר)

– La deuxième nuit de Shavouot en dehors d’Israel, le minhag n’est que d’étudier la Torah, Prophètes et Hagiographes, comme la veille puis d’aller dormir. Maintenant, heureux celui qui peut étudier aussi la Idra et les 613 mitsvot et même rester réveillé toute la nuit. Comme dans l’histoire qui est arrivé à Rabbi Yossef Karo za’l. On fera attention de sanctifier le deuxième Yom Tov de Shavouot par l’étude de la Torah, car il est plus important que les autre deuxièmes Yom Tov des autres fêtes, de même pour Isrou ‘Hag (le lendemain du Yom Tov).

– Tout ce qui est interdit le Shabbat l’est aussi le Yom Tov, sauf les travaux de « Ochel Néfesh – la nourriture et le bien-être corporelle » il faut absolument étudier et connaitre les détails de ce qui rentre dans cette catégorie. Il y a beaucoup de travaux qui ont été interdits par les ‘Hachamim, comme récolter, moudre, presser les fruits et la chasse, car on a l’habitude de les faire en grande quantité et Yom Tov il n’est permis de faire que ce qui est pour le jour même, on a donc peur que si on en fait pour la fête on va aussi en faire pour après. Ce qui est interdit pour un juif, il est interdit de demander à un goy de le faire.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת במדבר – הלכות ז-ח)


Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.

Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,

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•Ben Ish Hai Quotidien• du 20/05/2015

וְאִתְּכֶם יִהְיוּ, אִישׁ אִישׁ לַמַּטֶּה–אִישׁ רֹאשׁ לְבֵית-אֲבֹתָיו, הוּא
Vous vous adjoindrez un homme par tribu, un homme qui soit chef de sa famille paternelle.

Dans ce passouk Hashem demande à Moshé et Aharon de prendre le prince de chaque tribu pour les assister dans le décompte des Béné Israel. Mais il y a caché ici un détail sur la nature de ces princes. Il est dans la répétition du mot « Ish Ish », il n’était pas nécessaire de répéter ce mot pour comprendre qu’on prend un prince par tribu et un seul. Mais Pour le comprendre il nous faut citer le Ariza’l (Sha’ar Maamarei Rashb’i 19c) qui lui-même cite le Zohar Parashat Noa’h (Tome 1 page 260a) qui demande pour quoi il est écrit deux fois Noa’h à la suite (comme pour Avraham, Yaakov, Moshé et Shmouel)? Et de répondre que les Tsadikim ont deux néshamot, le Ari explique qu’une est dans leur corps mais l’autre est à l’extérieur et elle puise de la lumière Divine d’en haut et la renvoi sur la néshama du corps.
De là, il en ressort que les Tsadikim, quelque part, comptent double, et c’est ce que veut dire notre passouk: « Vous vous adjoindrez un homme par tribu » mais « Ish Ish » un vrai Tsadik qui possède ces deux néshamot, un qui soit « chef de sa famille paternelle » par sa Tsidkout, le mot chef se dit « rosh » la tête c’est-à-dire le plus haut réellement.
C’est ce qu’on voit 13 psoukim plus loin:

וַיִּקַּח מֹשֶׁה, וְאַהֲרֹן, אֵת הָאֲנָשִׁים הָאֵלֶּה, אֲשֶׁר נִקְּבוּ בְּשֵׁמֹת
Moïse et Aaron s’adjoignirent ces hommes, nommément désignés.

le mot « nommément » est écrit « בְּשֵׁמֹת – par leur nom » mais peut se lire « ב-שמות – deux noms » c’est la double néshama de ces tsadikim qui est encore mise en avant ici.
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת במדבר)

– Il faudra prier les prières de Sha’harit et de Moussaf avec enthousiasme et zèle, pour ne pas risquer de s’endormir et de se tromper au milieu. Il est connu que la finalité du compte du ‘Omer et de la veillée de Shavouot est pendant la prière de Moussaf, pour cela, il faudra y mettre beaucoup de zèle, car tout va d’après la fin.
– La lecture des Téhilim (Note: le Ben Ish ‘Hai utilise le mot étude et non lecture) à Shavouot est très importante. Car c’est le jour du décès de David Hamelech et ce jour ils sont plus facilement agréés. Il faudra donc les lire en entier. On sautera les mots qui parlent de pardon et de faute dans les prières avant et après les Téhilim. On lira aussi dans Divrei Hayamim Alef les chapitres 28 et 29 (Note: ses derniers moments), car chaque chose en son moment est bonne.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת במדבר – הלכות ה-ו)


Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.

Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,

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•Ben Ish Hai Quotidien• du 19/05/2015

שְׂאוּ, אֶת-רֹאשׁ כָּל-עֲדַת בְּנֵי-יִשְׂרָאֵל, לְמִשְׁפְּחֹתָם, לְבֵית אֲבֹתָם
Faites le relevé de toute la communauté des enfants d’Israël, selon leurs familles et leurs maisons paternelles

Ce passouk se traduit littéralement par « lève la tête de toute la communauté… », il nous permet de prendre une leçon sur la manière dont on doit regarder nos frères juifs qui se sont éloignés du droit chemin. Même s’ils en arrivent à force de concessions et d’imitations du monde goy, à ne plus être différents d’eux extérieurement, il reste un dernier rempart, qui des fois est même assez incompréhensible. c’est l’insistance à conserver la Mitsva de la Brith Mila et de ne pas accepter les mariages mixtes. Ces deux choses là sont le dernier recours contre l’assimilation totale et c’est grâce à elles que le peuple juif est toujours là, certes affaibli par les exils, mais toujours présent. L’idée de toujours garder un œil bienveillant sur le juif qui s’égare, de lui chercher une défense plutôt que d’accuser et primordiale et même quand il y a une Mistva de parler durement à quelqu’un pour l’aider à se ressaisir, cela doit être superficiel, mais au fond de soi et surtout envers le Créateur, on se doit de n’être que de bons avocats pour nos frères.
On le lit ici dans ce passouk, dans le terme « Lève la tête » pour parler du décompte, « de TOUTE la communauté », il n’y avait pas besoin de dire toute la communauté, comme si on allait recenser une partie seulement. Mais c’est pour nous dire de toujours chercher les circonstances atténuantes chez l’autre, chez tous les autres, même les plus éloignés, ceux qui se préservent des mariages mixtes « selon leurs familles » et n’ont plus que la Brith Mila de « leurs maisons paternelles ».
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פרשת במדבר)

– Le Séder de l’étude de cette nuit est: d’abord, Torah, Prophètes et Hagiographes, puis Midrash et enfin la Idra Rabah, comme il est écrit dans le Zohar. Les 613 mitsvot doivent être lues avant le Midrash et ceux qui ont le temps pourront dire la Idra Zouta également comme le faisait le ‘Hida, qui lisait les deux Idrot, debout, même quand il était vieux.
– On ne lit pas de Mishnayot cette nuit là, ceux qui ont l’habitude d’étudier journellement des Mishnayot le feront le jour, mais pas la nuit. C’est la seul nuit ou il ne faut pas en lire, il est permis d’en lire quand on veux, même les autres Shabatot ou Yamim Tovim.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת במדבר – הלכה ד)


Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.

Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,

ת.נ.צ.ב.ה

•Ben Ish Hai Quotidien• du 18/05/2015

וַיְדַבֵּר יְהוָה אֶל-מֹשֶׁה בְּמִדְבַּר סִינַי, בְּאֹהֶל מוֹעֵד: בְּאֶחָד לַחֹדֶשׁ הַשֵּׁנִי בַּשָּׁנָה הַשֵּׁנִית, לְצֵאתָם מֵאֶרֶץ מִצְרַיִם–לֵאמֹר
Hashem parla en ces termes à Moshé, dans le désert de Sinay, dans la tente d’assignation, le premier jour du second mois de la deuxième année après leur sortie du pays d’Egypte

Une autre protection qu’Hashem a voulu prodiguer à ses enfants durant ce compte de Bamidbar est cachée dans la date  et dans les noms de Moshé et Aharon. En effet, si on prend le Alef, du début de la date, le premier du mois et le Beth de la fin de la date qui est la deuxième année, on obtient le mot Av – le père qui est le partsouf de Aba qui correspond à la séfira de Hochma qui est le Youd du nom d’Hashem. Ensuite dans le troisième passouk, Hashem dit:

תִּפְקְדוּ אֹתָם לְצִבְאֹתָם, אַתָּה וְאַהֲרֹן
vous les classerez selon leurs légions, toi et Aaron,

Toi et Aharon c’est Moshé et aharon, si on prend leurs premières lettres, on obtient Em – la mère qui est le partsouf de Ima qui correspond à la séfira de Bina qui est le premier Hé du nom d’Hashem.
On a donc les lumières du Youd et du Hé du nom d’Hashem qui viennent protéger les Béné Israel pour que les forces du mal n’aient pas d’emprise sur eux, car il est connu que si les Dinim et les Guévourot – les jugements et les rigeurs peuvent atteindre le Vav et le Hé, la Tiféret et la Malchout, ils n’ont pas la possibilité de toucher au niveau supérieur du Youd et du Hé, de Aba et Ima.
On voit exactement le même principe dans les malédictions que Bil’am a voulu faire aux Béné Israel, et qu’alors Hashem lui avait mis les mots dans la bouche (Bamidbar 23:9) מָה אֶקֹּב, לֹא קַבֹּה אֵל; וּמָה אֶזְעֹם, לֹא זָעַם יְהוָה: כִּי-מֵרֹאשׁ צֻרִים אֶרְאֶנּוּ, וּמִגְּבָעוֹת אֲשׁוּרֶנּוּ – Comment maudirais-je celui que Dieu n’a point maudit? Comment menacerai-je, quand l’Éternel est sans colère? Car je le vois de la cime des rochers, et du haut des collines.  La cime des rochers, ce sont les patriarches et le haut des collines les matriarches. Hashem a passé les malédictions de Bil’am par le filtre du mérite des Avot et Imaot et c’est ce qui les a protégé, comme pour le compte de Bamidbar dans notre Parasha.
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פרשת במדבר)

– On fera très attention de ne pas prononcer de paroles profanes cette nuit de Shavouot, mais on étudiera l’étude spécialement rédigée pour cette nuit, elle porte ses fruits dans les mondes supérieurs et purifie l’âme. Il faudra se renforcer car il est fréquent que lors de rassemblements les conversations dévient sur le business, les paroles vaines, ou pire, dans les plaisanteries et le lashon hara.
– Voici les mots du Zohar (98a): Les anciens pieux ne dormaient pas cette nuit là et ils étudiaient la Torah, ils disaient: « Venez recevoir l’héritage saint, pour nous et nos enfants, dans les deux mondes », Rabbi Shimon disait encore, à propos des compagnons qui étudiaient la Torah cette nuit là: « Tous seront notés et écrits dans le livre du souvenir et Hakadosh Barouch Hou les bénits de toutes sortes de bénédictions et de couronnes du monde supérieur ».
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת במדבר – הלכה ג)


Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.

Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,

ת.נ.צ.ב.ה

•Ben Ish Hai Quotidien• du 17/05/2015

וַיְדַבֵּר יְהוָה אֶל-מֹשֶׁה בְּמִדְבַּר סִינַי, בְּאֹהֶל מוֹעֵד: בְּאֶחָד לַחֹדֶשׁ הַשֵּׁנִי בַּשָּׁנָה הַשֵּׁנִית, לְצֵאתָם מֵאֶרֶץ מִצְרַיִם–לֵאמֹר
Hashem parla en ces termes à Moshé, dans le désert de Sinay, dans la tente d’assignation, le premier jour du second mois de la deuxième année après leur sortie du pays d’Egypte

Ce passouk introduit le compte des Béné Israel, qui intervient le 1er Yiar juste un mois après l’intronisation du Mishkan,le Tabernacle. Dans la Parasha Ki Tissa, on nous explique qu’il faut donner  un demi-shékel par personne et ensuite on multiplie le nombre de shékalim par deux pour savoir combien de Béné Israel nous avons, ceci pour ne pas laisser le Ayn Hara avoir emprise sur le peuple quand on le compte. Mais dans la précision de la date du compte on peut voir une autre protection qu’Hashem a prévu pour ses enfants. En effet, le premier, valeur numérique du Alef, du deuxième mois, valeur du Beth, de la deuxième année, encore un Beth. Ça nous donne Beth, Beth, Alef, qui sont les premières lettres de Béreshit Bara Elohim. c’est pour nous dire que c’est grâce au mérite de la Torah Hakedosha que ce compte ne fera pas de mal aux Béné Israel.
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פרשת במדבר)

– Dans le kiddoush des deux soirs de Shavouot on doit dire la béracha de « shéhé’héyanou », et ici à Bagdad, les femmes ont pris l’habitude de dire cette bracha à chaque Yom Tov au moment d’allumer les nérot, quand les hommes le disent au kiddoush.
– Le kiddoush du premier soir de Shavouot doit impérativement être dit après la tombée de la nuit, comme il est dit « sept semaines complètes », mais le kiddoush du deuxième soir peut être dit avant la tombée de la nuit. Il est même mieux de le faire quand il fait encore jour, à cause des moustiques quand il fait chaud la nuit. Si on fait le kiddoush de jour, on pourra aussi allumer les nérot de l’endroit ou l’on mange de jour, et ça ne s’appelle pas préparer d’un Yom Tov pour un autre. Mais seulement les nérot du repas là où l’on fait kiddoush, pas celle que l’on allume pas pour une mitsva.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת במדבר – הלכות א-ב)


Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.

Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,

ת.נ.צ.ב.ה